Perturbation.

« Je hais ces moments de tristesse où mon lunatisme reprend le dessus, où il arrive que je repense aux actes que j’ai pu commettre, aux personnes dont j’ai privé leur âme de poursuivre leur chemin et où je repense à cette nuit-là, où tout à débuter. Je sais que ce sentiment me passera, et qu’il est contre ma nature de me lamenter sur ce que j’ai pu commettre comme crimes et enfreindre comme Règles, mais il est aussi contre ma nature de me voiler la face. Il est clair et certain que ma place dans l’Akatsuki est méritée, que ma place au côté de ces criminels est ce à quoi je suis résolu. Alors qu’est-ce que j’attends ? Pourquoi je réfléchis ainsi ? La mort de cette pourriture me hanterait-elle l’esprit ? Impossible, c’est tout bonnement improbable, il m’a trahi, m’abandonnant et m’a menti par crainte que je l’élimine. Il n’a que ce qu’il mérite, Ha et dire que ce genre d’individu sont promus par les villageois au Rang de « Kage » ce qui prouve leur imbécillité à ces vauriens qui osent se prétendre ninja, alors qu’ils n’ont jamais ralisé qu’ils devaient affronter la mort à chaque combat. Ils me font doucement rire, ces parents qui clament hauts et forts que leurs garnements arriverait un jour à égaler le Chef de leur village, mais eux, ils se voilent la face, un tel état d’esprit mène à la banalité, l’absurdité et la nullité de cette personne. Et dire que j’ai été l’un de ces enfants-ci… »

[₪]~# Une belle journée romancière était annoncée aux abords du repaire de l’Akatsuki, qui dissimulé de tout regard, était vaste laissant certaines libertés à ses membres qui certaines fois, avait besoin de sortir de tout ça, pour voir et contempler ce qu’il détruirait et ce qu’il avaient ruinés. De son côté, Deidara se rendait dans ce genre d’endroit pour contempler, non pas le paysage, mais les œuvres auxquelles il vouait un amour presque passionnel frôlant parfois le fanatisme. Aujourd’hui, rares étaient les jours ainsi c’était d’ailleurs la première fois, il avait besoin de respirer un autre oxygène que celui dont il avait l’habitude d’enivrer à longueur de temps dans cette cave souterraine. Comme à son habitude il s’installa non loin de la montagne qu’il dédaignait, loin d’être agréable, elle était parsemée de nombreux endroits irritants, écorchant relativement simplement les jambes. Il s’était installé sur un endroit plat de cette montagne et, savourant cet air propre et naturel, il s’allongeant sur ce sol dur et rigide. Un Artiste, aussi investi soit-il, se devait d’avoir une imagination remarquable et hors du commun pour réaliser et exprimer leur sentiments à travers leurs réalisations. Deidara cherchait son inspiration auprès des cieux, comptant les nuages, réfléchissant à des nouvelles techniques farfelues et surprenantes à réaliser. Bien qu’il possédât un arsenal riche et époustouflant, il ne se contentait pas de ce panel de techniques, il voulait plus, toujours plus, atteindre le summum de l’extase et pouvoir un jour avoir la prétention de dire, que l’Art était son Art, celui qui le faisait frémir à chaque explosion de celui-ci. Perdu dans ses rêves il ne remarqua probablement la présence de son équipier d’arme, Tobi, qui délibérément, s’était invité dans la solitude de son partenaire.
Deidara se rendit compte, finalement, qu’il n’était pas seul, qu’il était observé voire même la cible de ricanement puérils. Ce rire débile et perçant il le connaissait, il en subissait la torture jour après jour, mission par mission l’épuisant sans cesse dans une rage qui parfois, le dépassait. D’une voix grognon il ronchonna :

- Hé Tobi ! Je t’avais ordonné de me laisser tranquille quand je sortais ainsi du repaire. Tu me pourris suffisamment la vie comme ça pour en rajouter. Allez va voir ailleurs si j’y suis, hum..

[₪]~# Il s’allongea de nouveau contemplant donc ce ciel magnifiquement éclairé par un soleil qui perçait les nuages brouillant son champ de luminosité. Il imaginait, un quelconque autre Art que le sien, bien qu’aucun n’eût le privilège d’aboutir et d’être poursuivit comme l’a ainsi fait Deidara. Il se mit à sourire avec satisfaction, c’était le seul à vouer un tel amour à ce qu’il créait et rien ni personne ne pourrait aller à l’encontre de son fanatisme.
Pourtant, ce sourire s’effaça. Tobi ne semblait pas comprendre, et les ricanements de ce derniers de cessaient de le hanter, pourquoi ne lui fichait-il pas la paix, pour une fois ?

Invité

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l Deidara... Deidara-Senpai... Je vais l'embêter a peu tiens. l

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l VOUS AVEZ DIT QU... l

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[₪]~# Ô calomnie...Pourquoi un tel jour aussi chaleureux se devait d’être gâché, une fois de plus, par la compagnie de Tobi. Deidara ne connaissait que très peu de choses à propos de Tobi, à vrai dire, il n’en connaissait rien, mis à part sur son physique et quelques traits de caractère. De ce qu’il en voit, Tobi n’est qu’un homme aux multiples facettes qui n’a jamais grandi, du moins mentalement, le faisant passer pour un clown voire un bouffon, le bouffon du Chef, ou peut-être bien le sien. Encore un sujet où Deidara se devrait de s’attarder bien qu’il n’en voulût y penser et la seule présence de Tobi était source de conflit.
Tobi était donc venu, comme à son habitude, gâcher un après-midi que Deidara aurait voulu consacrer à penser et moisir, au frais, dans le repaire glacé de l’Organisation. Mais bon, il en était tout autre chose du côté de l’Uchiwa, qui se languissait déjà d’une scène « artistique » de Deidara. D’ailleurs, le Manipulateur d’Argile s’en rendait bien compte, Tobi se fichait de son Art, et tout sujet concernant sa vocation était source de moqueries. D’un air dédain, Deidara se leva, fièrement, les cheveux aux vents, le col ainsi que la veste ouverts et les bras pendant de paresse. Il replaça, ayant pour but d’impressionner Tobi, sa longue et fine mèche blonde qui cachait son émetteur. Fronçant alors les sourcils, il grogna de nouveau :

- Quelle honte, j’aurais honte de m’afficher ainsi avec mon art si j’avais un soupçon de ta connerie… Je me demande ce qui passait par la tête du Chef lorsqu’il t’a recruté, il est évident que tu n’as aucun talent, ni même d’aptitude. Tu n’es qu’un bon à rien.

[₪]~# Quelle ironie, le Membre qui donne la leçon au Chef. Ne connaissant pas l’identité de son partenaire, Deidara s’en donnait à cœur joie de traiter ainsi, celui qui partageait ses missions. Mais cette allure couronnée d’une bêtise sans nom, ça, ça l’énervait car, ne voyant aucun sentiment de Tobi puisque son visage est dérobé derrière un masque, l’allure provoquée sur ce clown était toujours la même : Elle le faisait paraître tellement inintelligent et sans cervelle qu’il s’en demanda même si c’était réellement ce masque qui le faisait transparaître ainsi.
Deidara dévisageait Tobi avec mépris sous les ricanements incessant de ce guignol qui l’exaspérait au fur et à mesure qu’il l’écouter. Mais au fil du temps, il apprit un gérer, un peu, sa colère lorsqu’il croisait l’Uchiwa qui ne cessait de faire de grands signes à Deidara, sûrement pour se faire remarquer.

- Bon, qu’est-ce que tu fous planter là, à me regarder en ricanant bêtement. Ta bêtise atteint le summum de l’idiotie. C’est d’un pathétique que je n’ose même pas en commenter d’avantage, hum … Alors tu me veux quoi ?

Invité

l Venant de m'éclater littéralement par terre, et venant surtout de saluer ce très chère partenaire à mes yeux d'un signe de main voyant, je m'approcha doucement de lui. Lorsqu'il se remit à parler, j'allais fondre en larme tellement ces paroles étaient dur envers moi, mais pourtant j'avais décidé de me montrer fort face à lui. Tout ce que je pus a nouveau faire c'était des ricaner bêtement. Pourquoi? Parce que Deidara croyait trop en son "Art". En tout cas je prenais un malin plaisir pour l'énerver et me moquer de ces figurines en pâte à modelé. Et lui devais prendre un malin plaisir à me parler avec une certaine voix voulant montrer sa supériorité au boss de l'Akatsuki. Mais heureusement pour lui, il ne se doutait pas du tout des pouvoirs que j'avais. Et donc je le pardonnais facilement la façon dont il me parle assez couramment. Il ne faut pas oublié que Tobi Is A Good Boy. Je continuais donc de m'approcher de l'homme à la chevelure dorée, mon visage montrait un certain sourire sadique qu'on ne pouvait apercevoir et c'était l'une des nombreuses facettes du fait que je portes un tel masque. Il ne restait plus qu'une distance d'environ 5 mètres entre Deidara et moi bien entendu. Je le regardais d'un oeil, regardant ses mouvements, ou du moins ceux que je pouvais voir, alors que mes sharingans n'étaient pas activé et c'était tant mieux d'ailleurs. Mon ricanement prit enfin fin après quelques minutes, il était temps de parler de chose sérieuse qu'aurait dit le véritable chef de l'organisation alias Pain. Mais je me devais d'abord de dire quelque connerie.

l Un art...? Ton art...? Tu as un art toi? l

l J'espérais le mettre encore en rogne, ou du moins l'énervait à tout petit peu plus, tant dis qu'un nouveau sourire sadique apparut sur mon visage, il est grand temps de faire parler l'Akatsuki dans tous les pays même les plus grands.

l Pain nous demande, de nous diriger vers Kiri afin de chercher des informations sur le bijuu à trois queues, du nom de... Euh... Sushi.... Ah non Sanbi. l

l Sans même attendre une éventuel réponse de mon coéquipier, je fis volte-face, et tout simplement je me mis à partir vers Kiri no Kuni afin de réaliser à bien cette mission qui devait être de rang S minimum vu que parler à un bijuu n'était pas chose simple.

Bon je te laisse poster à Kiri en premier ^.^

[₪]~# Dans son délire sans nom, Tobi s’avançait peu à peu vers Deidara, qui était au bord de « l’explosion ». Furtivement, il anima les quelques araignées qui gisaient sur le sol, derrière cet imbécile, qui dans son sarcasme, n’avait même pas pris la peine de voir les gestes de Deidara. Il dissimula son bras droit dans sa longue et large manche, serrant attendant patiemment une éventuelle action de Tobi qui ferai déborder le pot… Ce qui… fut chose faite.
« Un art...? Ton art...? Tu as un art toi? »
De quel droit, lui déchet de cette planète, osait-il, en faisait le mariolle, ignorer et dénigrer l’art de Deidara. Cet art si pur, si naturel, si époustouflant et si explosif ne pouvait être dégradé par les simples mots puérils de ce gamin. Quoiqu’il en soit, cette fois-ci la rage s’empara de Deidara, qui vivement, sortit sa main droite de sa manche et la mis devant sa bouche en signe de mise en garde.

- C-Comment !? Insolent tu ne comprends rien à l’art, l’art c’est une œuvre abstraite dont la finition est éphémère et dont la beauté est inégalable. C’est sûr qu’avec le degré d’intelligence que tu possèdes il t’en est difficile d’en comprendre la signification, hum.

[₪]~# Les ricanements de ce bouffon qui dansait quasiment comme ceux des Rois, surenchéris par ses provocations, provoquaient une effusion de colère de la part de l’Artiste, qui dès à présent avait déjà dérobé les quelques araignées sur le dos de son partenaire qui dansait toujours et rigolait encore et toujours de son insolence.

- IMBECILE ! Katsu !

[₪]~# Les bombes explosèrent projetant Tobi à une vitesse inégalée, contre un arbre tête la première. Rancunier, Deidara n’allait pas s’en privé ni même oublier ce qu’avait dit cet idiot. Pourtant Tobi reprit de plus belle, parlant d’une mission ayant pour but la capture d’un démon à queues dans la village de Kiri. Sans attendre d’avantage, Tobi après avoir révélé l’information, prit la poudre d’escampette et se dirigeait déjà vers Kiri. Quant à Deidara, qui ne s’était toujours pas résigner à partir dit alors, seul.

- Je suis sûr que tu ne sais même pas où se trouve Kiri, hum… Tu ne saurais même pas reconnaître un ninja de Konoha, même s’il se présentait à toi.

Il se leva, et partit déjà pour le village de Kiri, rattrapant Tobi, qui sur le chemin, était loin d’être silencieux, pour changer.

Je crée le topic de ce pas : )